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Mythologie du monde à travers les ages  
 
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Introduction

 

La mythologie de la Chine s’est formée au cours des siècles par la juxtaposition d’éléments d’origine diverse : on y trouve pêle‑mêle, à côté des anciennes divinités indigènes, certaines grandes figures d’origine bouddhique, qui y jouent parfois, d’ailleurs, un rôle inattendu, des héros historiques divinisés à une époque plus récente, des personnages taôistes, etc.
Comme il n’y a jamais eu d'autorité d’aucune sorte ayant charge de la religion, pour en diriger, ou tout au moins en codifier le développement, doctrine et mythologie se sont constituées sans coordination, acceptant les idées et les personnages qui frappaient le plus l’imagination populaire en divers temps, non sans contradictions et doubles emplois.

L'écriture de contes mythologiques commença durant les dynasties des Wei et des Jin (vers 220), quand des auteurs sous l'influence des idées du Taôisme et des superstitions Bouddhistes, se sont intéressés aux histoires des dieux et des fantômes.

 

YI

Yu

 

 


Ao est le terme générique pour les quatre Roi-Dragon qui étaient tous les sujets de l'Empereur de Jade. Chacun était responsable d'une partie de la mer.
Ao Kuang, le roi-dragon de l'Est est le plus connu surtout pour ses aventures avec le Singe mais tous ont eu des problèmes avec le Singe.

AO CHIN ou AO CHI'IN ou NGAO KIN
Il avait la charge de la partie Sud; Il était le frère de Ao Kuang. Menacé par le Singe il a du lui donner à contrecœur son chapeau en or rouge.

AO KUANG ou NGAO KOUANG
C'était le plus grand et le plus important des quatre rois dragons. Il avait en charge la partie Est. Mais il n'aimait pas être dérangé par les gens venus lui demander une faveur. La demande la plus effrontée est venue probablement de l'architecte Lu-Ban, qui voulut lui emprunter son palais tout entier pour s'en servir de modèle. A la décharge de Lu-ban il faut dire que le palais de cristal était une pure merveille.
Puis vint le Singe qui après plusieurs tasses de thé et un marchandage des plus obséquieux lui demanda une arme remarquable. Il jeta son dévolu sur une énorme barre de fer qui avait séjourné un milliers d'années sous la mer et pesait 13000 livres. Comme personne ne pouvait soulever cette barre Ao Kuang fut très content de s'en débarrasser car elle occupait une place considérable dans son trésor.
Après quelques inimitiés, querelles et plaintes auprès de l'Empereur de Jade lui et le Singe devinrent les meilleurs ennemis du monde.
Son fils et héritier Ao-Ping fut tué dans la terrible bataille contre Li-Nezha, où il était question de massacrer les démons et non les dragons. Ao Kuang fut si durement touché qu'il envisage même de déposer une plainte officielle auprès de l'Empereur de Jade. Plein de fureur, il alla à la rencontre de Li-Nezha sur le champ de bataille mais il fut vaincu par ce dernier qui épargna sa vie et dans une ultime humiliation le transforma en dragon bleu

AO JUN ou NGAO JOUEN
Il avait en charge la partie Ouest. Lui aussi a eu des démêlés avec le Singe et il est allé porter plainte auprès de l'Empereur de Jade.

AO SHUN ou NGAO CHEN
Il avait en charge la partie Nord. Il donna au Singe ses chaussures de nuages.

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Dans la religion populaire, les Long Wang étaient des rois-dragons qui avaient le pouvoir de vie et de mort car ils régnaient sur la pluie, indispensable à la vie, et sur les funérailles. En tant que dieux des rivières, des lacs et des océans, ils représentaient la sagesse, la force et la bonté. Puisqu'ils contrôlaient les précipitations, durant les grandes périodes de sécheresse, les gens leur faisaient des offrandes ou des processions bruyantes qui suivaient la représentation d'un dragon.
On attribuait à la colère des Long Wang les tempêtes, le brouillard et les tremblements de terre.
Protecteurs des passeurs et des porteurs d'eau, les rois-dragons punissaient tout gaspillage.

 

 

 

 

 

 

Parmi les quelques 360 créatures à écaille de la mythologie de la Chine, le dragon occupait le sommet d'une hiérarchie. Il était représenté par un mélange de plusieurs animaux mais il existait un nombre important de variétés de dragon selon son habitat

Il était l’un des quatre animaux symbolisant les points cardinaux.
Le dragon représentait le lever de soleil donc l'Est, le printemps et la fertilité, au contraire par exemple du tigre blanc de l'Ouest.

Pour mémoire les deux autres animaux étaient le Phénix au Sud et la tortue au Nord.
Dans le taoïsme, les dragons étaient comme bienveillants et apportaient le bonheur et la prospérité. Ce n'est qu'avec le bouddhisme que leur nature a pris un aspect plus menaçant.

 

Le dragon a été le symbole de l'Empereur de Chine pendant deux millénaires il était coutume d'appeler l'empereur de Chine, "Dragon".

 

 

Gong-Gong ou Kong Kong était dans la mythologie chinoise, est un terrible monstre qui provoqua une inondation désastreuse et il était l'ennemi juré du légendaire et bienveillant empereur Yao et de Zhu Rong, le seigneur divin du feu.
Il apparaissait sous la forme d'un immense dragon noir, et il avait un fils tout aussi malveillant, ambitieux et malfaisant que son père.
Gong-Gong avait aussi sous ses ordres deux comparses, Xiangliu et Fuyou. Le premier, féroce et cupide, n'était pas très beau à voir avec ses neuf têtes et son corps de serpent aux écailles vertes. Le deuxième n'était qu'une canaille sans scrupule, pourrie par l'oisiveté.
Fidèles en toutes occasions à leur maître Gong-Gong, ces trois âmes damnées se joignirent à lui dans sa lutte pour assouvir son ambition démesurée.


Un jour, Gong-Gong décida d'empaler le mont Buzhou avec sa corne, ce qui perturba l'équilibre de la terre et fit déborder les fleuves.
Puis il fit un trou dans le ciel, troublant le cours du soleil.
Depuis cette époque, le monstre est tenu responsable de tous les phénomènes climatiques et lumineux anormaux.


Une autre version du mythe affirme que Gong-Gong et Zhu Rong, décidèrent de s'affronter pour déterminer lequel des deux était le plus puissant. Les deux créatures tombèrent du ciel et Gong- Gong fut vaincu.
Humilié par sa défaite, Gong-Gong décida de se suicider en fonçant tête la première dans le mont Buzhou, l'une des montagnes qui soutenaient le ciel. Lorsque Gong-Gong heurta la montagne, un pan entier s'en détacha, un trou apparut dans le ciel et des craquelures fissurèrent la terre. Le feu et l'eau jaillirent et une impressionnante inondation recouvrit la quasi-totalité de la terre.
Les seules zones qui échappèrent à l'eau furent dévastées par le feu

Peu importe comment ces faits regrettables se sont exactement produits, le mal était fait et il fallait rapidement réparer les dégâts.
La déesse Nugua  ramassa alors quelques pierres colorées dans le lit d'une rivière et les fit fondre. Puis avec cette mixture fondue, elle colmata et rapiéça le trou fait dans le ciel.
Puis elle étaya les piliers des quatre points cardinaux qui avaient été sérieusement ébranlés avec les pattes d'une tortue.
Cependant, en heurtant la montagne, Gong-Gong avait fait pencher le ciel vers l'ouest, ce qui explique sans doute pourquoi les fleuves de la Chine coulent vers l'est

Le terme de phénix est trompeur, car cet oiseau n'a pas grand chose en commun avec celui des légendes européennes - ni l'aspect, ni les aptitudes de régénération ni les habitudes d'auto-immolation. Le phénix chinois ressemble à un faisan avec des plumes de paon - certaines descriptions en sont plus précises et plus difficiles à imaginer : tête d'un cygne, crête d'un coq, bec d'une hirondelle, cou de serpent, forme de dragon, ailes écailleuses, queue de poisson, avec parfois des morceaux de tortue... L'élément mâle du phénix s'appelle donc Feng. L'élément femelle s'appelle Huang. Ensemble ils représentent le bonheur conjugal. Phenix
Le plumage du phénix est de cinq couleurs. Son chant est le plus merveilleux qu'on puisse imaginer. Il ne peut faire son nid que dans un sterculier et se nourrit de "fruits de bambous".
Dans le confucianisme, le phénix porte sur la tête le symbole de la vertu d'humanité, sur les ailes al conformité morale, sur le dos la justice, sur la poitrine la bienveillance et sur le ventre la bonne foi. On dit aussi que sa tête représente le ciel, ses yeux le soleil, ses ailes le vent, ses pattes la terre, son dos la lune et sa queue les planètes.
Le phénix est associé au yang et à l'été.

Dans la mythologie de la Chine le Quilin, une sorte de licorne, On le retrouve dans la mythologie du Japon sous le nom de Kirin. Il est étroitement lié à la vie de Confucius.
Quand sa mère le portait dans son ventre, elle a rencontré un Quilin dans les bois. Dans sa bouche il portait une petite plaquette de jade où était écrit le mot "Wen" (la connaissance), et prévoyait la naissance imminente d'un homme hors du commun.

kirin

Deux ans avant sa mort, un Kilin fut capturé et tué. Quand Confucius en fut informé, il fut pris d'un grand chagrin et ses yeux se remplirent de larmes:
"pourquoi êtes-vous apparu en ces temps si troublés? "
car la guerre qui opposait les diverses provinces chinoises faisait rage à ce moment là.

Ainsi pour Confucius, le meurtre du Quilin signifiait la fin de tout l'espoir pour un monde meilleur. Alors il a jeté son matériel pour écrire et son livre inachevé "Chun Qiu" (le Printemps et l'Automne) a été appelé "Ling Ching" (l'esprit du Quilin).

Héros immortel qui sauva la terre du feu solaire.


Dans les temps les plus reculés, il y avait 10 soleils qui, chaque jour, apparaissaient à tour de rôle. Il se lassèrent de cette rotation et décidèrent d'apparaître tous ensemble. Les plantes ne tardèrent pas à dépérir, et les rochers à fondre. L'empereur Yao supplia alors Dijun, père des soleils, de rappeler à l'ordre ses redoutables enfants. Mais les soleils ne voulurent rien entendre.
Dijun décida alors d'envoyer l'archer Yi sur terre, armé de son arc magique et de ses flèches. Yi avait reçu pour mission d'intimider les soleils facétieux pour qu'ils obéissent à leur père, mais il les frappa de ses flèches avec tant d'habilité qu'il en tua 9, ne laissant dans le ciel que le 10eme, celui que nous connaissons aujourd'hui.
La mort des enfants provoqua le courroux de Dijun, qui condamna le héros à vivre sur terre, où il devint un simple mortel.

Yu ou Da Yu (le Grand Yu) est le héros des inondations dues au débordements des fleuves de la mythologie chinoise. Il est vénéré pour son goût du travail. Considéré à l'origine comme étant mi-homme mi-dragon, il fut progressivement représenté sous une apparence entièrement humaine.
Il lui fallut 13 années de dur labeur pour mettre fin aux inondations. Afin de canaliser toutes les eaux de la terre, il ouvrit des brèches à travers les montagnes et dragua les fleuves, des sources et des estuaires. Vers la fin, il avait tant de cal aux mains et aux pieds il était si fatigué qu'il pouvait à peine marcher. Malgré cela, il alla jusqu'au bout de sa mission en édifiant un système d'irrigation capable de drainer les eaux en crue vers la mer
Son titanesque ouvrage de drainage rendit la terre propice à la culture et relia les neuf provinces de Chine les unes aux autres. En reconnaissance, l'empereur en place abdiqua en sa faveur.

C'est ainsi qu'il devint le premier empereur de la dynastie des Hia, régnant de 2205 à 2197 av. J.-C.
Yu mourut au Mont Kuaiji lors d'une chasse. Un temple y fut construit en son honneur et nombre d'empereurs venait pour honorer sa mémoire.
Il a été divinisé comme Dieu gouverneur des eaux chez les taoïstes.

Selon une légende; afin de mener à bien son travail, Yu se transformait chaque jour en ours. A l'heure de son repas, Yu battait le tambour pour demander à son épouse de lui apporter sa nourriture. Un jour qu'il fendait des rochers, sa femme prit ce bruit pour le son du tambour et accourut avec la nourriture. Voyant un ours, elle prit ses jambes à son cou, alors Yu tenta de la rattraper. Enceinte, elle tomba d'épuisement et se transforma en pierre. La pierre continua cependant à grossir, et à la date prévue pour l'accouchement, Yu fendit le rocher en deux. C'est ainsi que son fils Qi vit le jour.

Héros légendaire, roi démiurge de la Chine antique. La «vie» de Dayu (Yu le Grand) fait l’objet d’une légende épique qui ne nous est parvenue que par bribes et lambeaux, l’historiographie des confucianistes ayant procédé à un certain nombre de remaniements. Les confucianistes nous ont, en effet, fourni le seul document cohérent concernant la vie de ce héros, devenu l’exemple par excellence des vertus confucéennes. Dans ce récit, rédigé par Sima Qian (~ 145-~ 86), le grand biographe de la Chine, on n’a conservé des aspects mythiques que ceux qui étaient exemplaires; Yu le Grand nous est présenté d’abord comme le ministre du roi Shun, comme l’homme qui régularisa le cours des eaux qui avaient inondé le monde. Parfait ministre, lui seul eut la vertu nécessaire pour succéder à Shun; il fonda la première dynastie royale. Le seul fait «historique» mentionné par cette biographie est une tournée d’inspection des fiefs qui amena Yu le Grand à parcourir l’ensemble du monde civilisé; cette inspection se termina par une assemblée des seigneurs féodaux sur la montagne sacrée du Guiji. L’un des feudataires se permit d’arriver en retard; Yu le punit en le sacrifiant sur l’autel du dieu du sol, protecteur de la nouvelle dynastie. Cette immolation consacra définitivement la vertu de la dynastie des Xia, fondée par Yu.

Le sinologue français Marcel Granet (1884-1940) a eu le mérite de retrouver, au-delà de l’historiographie officielle, les mythes — danses et légendes — de l’épopée de Yu. Il utilisa à cette fin tous les passages, chants, dictons, allusions littéraires et fragments de légendes dont sa vaste érudition lui permit de rassembler les éléments épars dans toute la littérature classique de la Chine.
Cette épopée est tout d’abord le récit de l’aménagement du monde et de l’avènement d’une ère nouvelle. Yu commença par expulser les vertus périmées. Dans les travaux d’aménagement des eaux, il succéda à son père, qui avait labouré pendant neuf ans sans pouvoir aboutir; l’infortuné ingénieur fut banni puis dépecé; ce sacrifice permit d’instaurer un nouvel ordre dans l’espace. Puis Yu combattit les tribus barbares des Sanmiao, dont les mœurs étaient incompatibles avec le calendrier; leur soumission permit d’instituer un nouvel ordre du temps. Afin de combattre les eaux, Yu conclut une alliance avec le dieu du Fleuve (le fleuve Jaune, Huanghe, dont les eaux débordaient), il lui céda la moitié de son corps, en gage de sa personne entière. Yu, comme d’autres souverains divins de la Chine antique, émacié comme les sorcières possédées d’un dieu, était donc aussi hémiplégique. Ayant dirigé le fleuve et fait écouler les eaux vers la mer, et ainsi établi l’ordre féodal dans l’univers, il réaménagea le monde en le parcourant en tous sens jusqu’aux extrémités; ce fut un parcours dansé: Yu sautillait en traînant une jambe; c’est là le pas de Yu, danse magique que les sorciers (prêtres taoïstes) de la Chine ancienne ont continué à pratiquer longtemps. Par cette danse, Yu ordonna le monde. Il le stabilisa par cinq montagnes sacrées, à chacun des points cardinaux (les quatre orients et le centre). Ayant mesuré l’espace, il en fit une carte qu’il reproduisit sur neuf chaudrons de bronze, joyaux talismaniques de sa dynastie, prestigieux gages d’investiture que des souverains historiques, notamment Qin Shi Huangdi, ont cherché à retrouver.
Par ailleurs, la «carte de Yu» a fait l’objet de nombreuses spéculations. La plus célèbre d’entre elles est le Tableau du fleuve  (Hedu ), sorte de diagramme emblématique qui représente le monde par un carré magique. Le Hedu  résume à lui seul un très grand nombre de conceptions de base de la cosmologie chinoise. Nombreuses sont les spéculations qui s’inspirent de ce diagramme, tant les spéculations philosophiques que celles qui ont pour objet les nombres. Elles ont été poursuivies durant toute l’histoire de la Chine.

Cheng-Huang était le dieu des fossés et murailles qui jouait le rôle le plus important dans la vie religieuse des villes et des bourgs chinois, dont il était le protecteur attitré. Il n’en était pas le fondateur ; à celui-ci, on rendait souvent un culte spécial sous des noms qui varient suivant les lieux (un des plus répandus est simplement l’Ancêtre du Village, shezu.)
1 Chaque village et chaque ville avaient son propre Cheng Chuan (ou Ch'eng-Huang), le plus souvent c'était un dignitaire local ou une personne importante qui était morte et avait été élevée au rang de divinité.

Il était le dieu que l’Auguste de Jade a chargé du gouvernement d’une circonscription  Son statut divin lui a été révélé par des rêves, mais les dieux étaient à l'origine de la décision. Cheng-Huang recherchait, grâce à ses rêves en général, les scélérats et les esprits malfaisants qui pouvaient se cacher dans sa communauté. Cheng-Huang non seulement protégeait la communauté des attaques, mais il devait aussi prendre garde que le Roi des Morts n'importât pas d'âme de sa juridiction sans autorisation ou que des esprits malfaisants se mêlent au cortège des démons domestiques.
Cheng-Huang a sous ses ordres toute une administration. Ses subordonnés les plus célèbres sont Monsieur Blanc, Bai lao-ye, et Monsieur Noir, Hei lao-ye, qui voient tout ce qui se passe dans la circonscription, le premier pendant le jour et le second pendant la nuit. On les représente comme deux personnages longs et maigres, coiffés de hauts bonnets coniques, vêtus l’un tout de blanc, l’autre tout de noir. Il y a aussi Tête‑de‑Bœuf et Face‑de‑Cheval, mais ceux‑ci sont plus exactement des aides infernaux.

Il intervenait aussi en cas de sécheresse pour faire tomber la pluie et procurait une moisson abondante.
On lui adressait aussi des prières pour intercéder auprès des dix juges des enfers en faveur d'un défunt. Le taoïsme a adopté cette divinité très populaire et lorsque un moine souhaitait faire une prière pour aider l'âme d'un défunt, il en informait au préalable Cheng-Huang. Chaque ville avait et a encore un temple pour l'honorer. Ci-contre celui de Shanghai qui se trouve dans un quartier très commerçant et faussement Ming.

Zhu Rong ou Chu Jung est le régent du secteur sud du ciel mais c'est aussi le seigneur divin du Feu et aussi l'exécuteur céleste des Hautes œuvres. Il punit ceux qui violent les lois célestes.
Il incarne les éléments du feu, la vengeance et la justice.
Il est l'arrière-petit-fils et l'aide de l'Empereur Kung Kung le dieu des eaux.
Son intervention dans la mythologie de la Chine se situe lors de la séparation du ciel et de la Terre.
Zhu Rang et le féroce monstre Gong-Gong décidèrent de se battre en duel pour déterminer lequel des deux était le plus puissant. Ce fut Zhu Rong qui remporta la victoire. De honte, Gong-Gong tenta de se suicider, provoquant par cet acte une énorme inondation.

Fuxi, ou Fu Hsi, selon la mythologie chinoise, est le frère et 1'époux de Nugua. Tandis que cette dernière gouverne la terre, Fuxi dirige le ciel. Dans leurs représentations, tous deux sont dotés d'une queue de dragon.

Une légende raconte qu'un homme labourait ses champs lorsqu'il entendit le grondement du tonnerre. Il. ordonna à son fils et à sa fille de rentrer dans la maison, accrocha une cage en fer sous son avant-toit et attendit la foudre armé d'une fourche en fer. Soudain, un coup de tonnerre retentit accompagné d'un éclair, et le monstrueux dieu du tonnerre Leigong apparut, brandissant une hache. L’homme chargea alors Leigong avec sa fourche, le poussa dans la cage et verrouilla la porte. La pluie et le  vent cessèrent aussitôt.

Fuxi
Temple de Fuxi à Tianshui (Gansu)
Bagua
Bagua , l'arrangement antérieur selon Fuxi
Le lendemain matin, l'homme décida de se rendre au marché voisin dans le but d'acheter des épices pour faire mariner le dieu. Avant de partir, il interdit à ses enfants de donner quoi que ce fût à manger ou à boire à Leigong. Dès que l'homme fut parti, Leigong se mit à supplier les enfants de lui donner ne serait-ce qu'une goutte d'eau. Bien qu'obéissants, les enfants cédèrent. A peine l'eau avait-elle touché les lèvres de Leigong qu'il recouvrit sa force et fit exploser la cage. Avant de partir, il remercia les enfants et leur donna une de ses dents, qu'il leur conseilla de planter. Les enfants mirent la dent en terre, et elle donna naissance à une plante portant une courge.
 

La pluie se mit alors à tomber, et lorsque l'homme revint du marché, la terre était recouverte d'eau. L’homme installa ses enfants en sécurité à l'intérieur de la courge, puis il construisit un bateau et monta jusqu'au ciel sur les flots déchaînés.

Là, il frappa à la porte et supplia le seigneur du paradis de mettre fin à l'inondation. Ce dernier ordonna alors au dieu de l'eau d'arrêter le déluge. Le dieu de l'eau obéit avec une diligence telle que les eaux diminuèrent instantanément, et le bateau s'écrasa sur terre, entraînant l'homme dans la mort.
Les enfants survécurent car la courge avait amorti leur chute.
Les enfants se révélèrent être les survivants de l'inondation. Ils devinrent connus sous le nom de Fuxi. Lorsqu'ils furent adultes, le jeune homme suggéra à la jeune femme de faire des enfants. Celle-ci était réticente: ils étaient frère et sœur.

Elle finit par accepter à condition que son frère l'attrapât. Fuxi se lança à la poursuite de sa sœur, et ainsi furent inventés les rites du mariage. La jeune femme prit alors le nom de Nugua.

Selon une autre version de la légende, les deux jeunes gens voulaient se marier et avoir des enfants, mais ils savaient qu'ils devaient obtenir la permission des dieux. Ils escaladèrent alors une montagne sacrée, et chacun édifia un feu de joie au sommet. Les fumées des deux feux se mêlèrent, signe que Nugua et Fuxi interprétèrent comme la permission de se marier. Au bout d'un certain temps, Nugua mit au monde une boule de chair. Fuxi découpa la boule en de nombreux morceaux avec une hache, et transporta les fragments jusqu'au ciel en grimpant sur une échelle. Une bourrasque éparpilla les morceaux de chair à travers le monde. Lorsqu'ils touchèrent le sol, ils devinrent des êtres humains. C'est ainsi que la terre fut repeuplée.

 

 

Guan Di ou Kuan-Ti est le dieu de la guerre et le protecteur de la littérature. C'est un mortel du IIIe siècle ap. J.-C., qui acquit une telle célébrité par ses prouesses guerrières qu'il fut ensuite vénéré comme un dieu. Guan Di, ou Kuan-Ti, est la divinité taoïste protectrice des soldats et des policiers. Il protège le royaume et veille sur les fonctionnaires.


Guan Di est représenté sous les traits d'un géant avec une longue barbe, un visage rouge en souvenir de l'un de ses exploits et des vêtements verts. Il est souvent vêtu d'une armure et se tient  aux côtés de son cheval.


Un dignitaire corrompu avant en effet enlevé une jeune femme pour en faire sa maîtresse. Guan Di vola au secours de la jeune captive et tua son ravisseur. Il se cacha ensuite dans un temple pour échapper à ses poursuivants, mais les soldats y mirent le feu.
Il fut alors contraint de bondir sur eux et les massacra jusqu'au dernier. Les flammes lui ayant roussi le visage, il put quitter la ville incognito.

A l'origine, Guan Di était un général appelé Guan Gong ou Guan Yo, qui vécut au IIIe siècle apr. j.-C., période tourmentée à la fin de la dynastie des Han. Fin stratège militaire, il était admiré pour son courage et sa loyauté; il fut exécuté alors qu'il était prisonnier de guerre pour avoir refusé de porter allégeance à son ennemi. Déifié pour ses nombreuses qualités, il fut officiellement reconnu en tant que dieu à la fin du XVIe siècle

Guan Di

Il avait une très grand popularité comme le montre les 1600 temples qui lui sont consacrés. Il était bien entendu le dieu favori des soldats mais aussi de tout le peuple car il passait pour écarter les mauvais esprits. Sous la dynastie chinoise des Ch'ing (1644-1912), Guan Di était vénéré pour ses fonctions guerrières; à d'autres périodes, il était considéré comme le gardien de la droiture, protégeant les hommes des conflits et du mal. Dans la croyance populaire, Guan Di était réputé chasser les démons. On l'invoquait également pour obtenir des informations au sujet des morts et pour prédire l'avenir.
Guanyin Guan Yin : Déesse de la miséricorde et protectrice des enfants, elle revêt plusieurs formes différentes, tantôt masculine, tantôt féminine.
Dans un récit mythique, Guan Yin était la fille d'un prince malfaisant, sous la dynastie Zhou. La sainteté de la jeune fille lui inspira d'entrer dans un couvent bouddhiste, mais son père s'y opposa et la fit tuer. L'âme de Guan Yin descendit alors aux Enfers, où sa pureté transforma le funèbre séjour en paradis. Les dieux des Enfers s'en alarmèrent et demandèrent au Bouddha de l'emmener. C'est ainsi que la vie lui fut rendue. Son père ne tarda pas à être frappé de la peste et atteint de cécité. Guan Yin offrit ses yeux pour qu'il recouvre la vue. Il fut si mu par la générosité et le désintéressement de sa fille qu'il devint un saint homme. En retour, sa propre conversion rendit la vue à Guan Yin

Kwan Yin, ou Kwan Non est la déesse de la Pitié et de la Compassion. 1Elle est souvent dépeinte comme une femme habillée de blanc, assise sur un lotus et tenant un enfant en bas âge.
Assassinée par son père, elle récita les livres saints quand elle arriva aux Enfers et ainsi le souverain des lieux ne pouvait plus faire souffrir les âmes mortes.
Le dieu fâché la renvoya chez les vivants, où Kwan Yin atteignit la "grande compréhension spirituelle" et en fut récompensée par l'immortalité que lui conféra Bouddha.
La déesse était très populaire et son temple sur la montagne du "Merveilleux Sommet " était toujours empli d'une foule de pèlerins qui secouaient des crécelles et lançaient des pétards pour attirer son attent
Leigong ou Lei Kung est le dieu du tonnerre chez les Taôïstes chinois. Il avait une tête d'oiseau, des ailes,des griffes et la peau bleue. Son char est tiré par six garçons. Lei Kung produit le tonnerre avec son marteau et sa femmeprovoque la foudre avec ses miroirs. Lei Kung chasse les mauvais esprits et punit les criminels dont les crimes ne sont pas encore mis à jour. Lei Kung

 

 

 

 

Lu Xing ou T'Shai-Shen est le dieu de la richesse et de la Fortune
Il gouverne un grand nombre de déités secondaires placées sous son autorité.
Il a une figure majestueuse et il est habillé de soies exquises.
T'shai-Shen est un dieu tout à fait populaire et adoré par tous.

Nu Kua ou Nu Kwa est la très puissante déesse, mi serpent mi humaine, qui a crée les premiers humains avec de l'argile jaune. Au début elle travaillait très soigneusement ces modèles de terre mais rapidement elle a trouvé cela bien ennuyeux. Alors elle a utilisé une corde qu'elle trempait dans de l'argile liquide et les gouttes qui tombaient formaient les paysans tandis que les autres modelés à la main devinrent les nobles.
Lors de la création du Ciel et de la Terre, la bataille qui suivit entre l'Esprit d'Eau, Kung-kung et l'Esprit de Feu, Chu-jung avait laissé de grands trous dans le ciel et le chaos dans le monde. Mais la déesse Nu-kua, le Créateur de Mère d'Homme, remit de l'ordre.
Elle choisit dans lits des rivières, des pierres à la coloration parfaite pour combler les trous. Elle les a chauffées afin qu'ils puissent être facilement modelés, et elle a ainsi rapiécé les trous du ciel

NUGUA, ou Nü Kua, est l'ancienne divinité créatrice chinoise qui, après le grand déluge, devint l'épouse de FUXI. Son nom est dérivé du mot qui désigne la courge ou le melon, symboles de fertilité, et elle est parfois appelée la (( fille-courge ". Mi-humaine, mi-serpent (ou dragon), Nugua avait la capacité de changer de forme à volonté. Elle est représentée tenant deux compas, tandis que Fuxi tient une équerre, symbole du rôle qu'ils jouèrent dans la création. C'est Nugua qui aurait inventé la flute. Selon un récit, Nugua descendit sur terre après la séparation du ciel et de la terre, et après la création des montagnes, des fleuves, des animaux et des plantes. Elle dompta des bêtes sauvages et apprit aux hommes à irriguer, en compagnie de personnages mythologiques. Mais Nugua est plus connue pour avoir créé les hommes à partir d'argile ou de boue.
Alors que Nugua parcourait le monde, elle eut l'impression que quelque chose lui manquait: elle avait besoin de compagnie. Elle s'assit sur la rive d'un cours d'eau et, regardant son reflet dans l'eau, commença à jouer avec la boue du fleuve. Inconsciemment, elle modela l'argile pour en faire un personnage. Cependant, plutôt que de lui donner une queue (comme la
 sienne), elle lui façonna des jambes et des pieds. Lorsque Nugua eut terminé, elle déposa sa figurine qui prit vie, dansant et riant de joie.
Nugua était si fière de sa création qu'elle décida de remplir le monde de ces personnages. Elle y travailla jusqu'à la tombée de la nuit, et se remit à 1'ouvrage le lendemain matin, dès le lever du soleil. Ses personnages avaient beau s'éloigner, Nugua continuait d'entendre leurs voix et elle ne se sentirait dès lors plus jamais seule. Il ne lui fallut pas longtemps pour se rendre compte qu'il lui serait impossible de créer suffisamment de personnages pour peupler la terre entière. Elle décida donc de faire appel à ses pouvoirs magiques: elle prit une branche de vigne, la traîna dans la boue et la fit tourbillonner dans les airs. Chaque goutte de boue qui toucha le sol se transforma en un être humain.
On raconte que les hommes façonnés des mains de Nugua devinrent riches, tandis que ceux qui furent créés à partir des gouttelettes restèrent pauvres et humbles.
Lorsqu'elle se rendit compte  que ses petits personnages étaient mortels et que l'espèce finirait par s'éteindre, Nugua les divisa en hommes et en femmes pour leur permettre de se reproduire.
Nugua et Fuxi sont également célèbres pour avoir sauvé le monde d'un déluge. Une légende raconte que le chaos régna un jour sur le monde: les humains se faisaient dévorer par des bêtes sauvages, tandis des incendies et des pluies dévastaient la terre. Pour ramener le calme, Nugua répara le ciel avec des pierres fondues, étaya les paradis avec les pattes d'une tortue et canalisa les fleuves à l'aide de cendres de roseaux.

Le plus grand récit cosmogonique de Chine décrit la création du monde
par un dieu originel nommé Pan Gu. Son culte a survécu parmi certaines minorités ethniques du sud (les Miao, les Yao, les Li..,). Ce dieu serait né de la rencontre du yin et du yang, les deux forces vitales de l'univers

Dans les ténèbres d'un énorme œuf primordial Pan Gu surgit et se développa pendant 18 000 ans. Puis l'œuf s'ouvrit : ses parties transparentes et légères se mirent à flotter pour constituer le ciel, ses parties lourdes et opaques à s'enfoncer pour former la terre.

Alors, Pan Gu se dressa. Pour empêcher la terre, encore fluide, et le ciel de se mêler à nouveau, il grandit de dix pieds par jour et les maintint écartés. Pendant encore 18 000 ans, la terre et le ciel, ainsi séparés, se solidifièrent. Pan Gu put enfin se reposer, il s'étendit et mourut.

De son souffle naquirent le vent et les nuages, sa voix se mua en tonnerre, son œil gauche en soleil, son œil droit en lune, ses cheveux et ses moustaches en étoiles dans le ciel. Les autres parties de son corps donnèrent naissance à des éléments constitutifs de la terre, comme les
montagnes, les fleuves, les chemins, les plantes, les arbres, les métaux, les pierres précieuses et les rochers. De sa transpiration jaillirent la pluie et la rosée.

Les San Xing ou San-hsing, ou encore les  "Trois étoiles", sont les dieux chinois du bonheur. Ce sont des personnages historiques qui obtinrent un statut divin en reconnaissance de leurs mérites spécifiques.
Fuxing, ( Étoile de la chance ", est généralement représenté aux côtés d'un enfant ou sous les traits d'une chauve-souris, symbole du bonheur: Il est le dieu du bonheur Luxing, 1'" Étoile de l'honneur", est le dieu des émoluments ; il est souvent représenté sous la forme d'un cerf.

Shouxing, 1'" Étoile de la longévité ", est représenté sous les traits d'un homme à la barbe et aux sourcils blancs, à la calvitie avancée et tenant un bâton noueux, symbole des immortels.
Fuxing était, dit-on, un employé du gouvernement appelé Yang Cheng, qui vécut au VI' siècle av. j.-C. Il était originaire d'un village où les habitants étaient de petite taille. Chaque année, l'empereur, qui aimait s'entourer de nains, convoquait plusieurs villageois à sa cour et ne les laissait plus repartir. La population du village diminuait. Un jour, Yang Cheng demanda pitié à l'empereur de la part des villageois. Impressionné par la requête de Yang Cheng, l'empereur accéda à sa demande.
Luxing est parfois identifié à Wen Chang, le dieu de la littérature. On dit aussi qu'il s'agissait de ShiFrei, un serviteur du fondateur de la dynastie des Han qui vécut à la fin du III' siècle av. J.-C.
Quant à Shouxing, il devint célèbre sous le nom de Shou Lao, le dieu de la longévité et le " Vieil homme du pôle sud ". C'est lui qui décide de la date du décès de chaque personne, qu'il met par écrit. Les chiffres de cette date ne peuvent pas être changés, mais ils peuvent parfois être intervertis.
Selon une légende, un enfant du nom de Zao Yan apprit qu'il n'avait que 19 ans à vivre. Un jour, le garçon reçut l'ordre de se rendre dans un champ et d'y emporter de la nourriture et du vin. Là, il r,rou.. verait deux hommes jouant aux dames. Il leur offrirait à boire et à manger, mais il devrait refuser de  répondre à leurs questions. Zao Yan  partit donc vers les deux joueurs de dames, et leur offrit de la nourriture et du vin. Puis il attendit en silence : pendant que les deux hommes discutaient de la façon de remercier le  garçon. Ils décidèrent d'inverser les : chiffres du nombre d'années qui lui restaient à vivre. Ainsi, ses 19 ans se transformèrent en 91 ans. Zao Yan découvrit par la suite que l'un des deux hommes était Shou Lao

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Lu Xing (ou Lu-Hsing) représente le Bonheur il porte le chapeau d'un haut fonctionnaire.

1 Fu Xing (Fu-Hsing) représente la Richesse et l'Abondance, il porte un enfant pour symboliser la sécurité dans la vieillesse et une robe simple d'un marchand.

2 Shou Xing (ou Shou-Hsing) symbolise la Longue Vie, il est représenté par de nombreux symboles de longévité comme son grand crâne chauve, son bâton et une pêche dans sa main qui est le symbole de l'immortalité.

Shi-Tien Yen-Wang désignent les dieux des Morts, les dix souverains de l'Au Delà.
Ils s'habillent de la même façon dans des robes royales et seulement le plus sage peut leur dire quelque chose. Chaque souverain préside une cour de justice.
Dans la première cour l'âme est jugée selon ses péchés dans la vie et condamnée à une des huit cours de punition. La punition est adaptée au crime. Les avares boivent de l'or fondu, les menteurs ont les langues coupées.
Dans la deuxième cour se trouvent les docteurs incompétents et les agents malhonnêtes;
dans la troisième, les faussaires, les menteurs, les commères et les représentants gouvernementaux corrompus;
dans le cinquième, les meurtriers, les criminels sexuels et les athées;
dans le sixième, les sacrilèges et les blasphémateurs;
dans le huitième, les coupables de manquement au respect filial;
dans le neuvième, incendiaires et ceux qui provoquent des accidents.
Dans le dixième se trouve la Roue de la Transmigration où les âmes sont triées pour être réincarnées de nouveau dès que leur punition est achevée.
Avant que les âmes repartent, elles subissent le brassage de l'oubli, qui leur fait oublier leurs anciennes vies.

Tsao Wang est le dieu du foyer. Chaque ménage a son propre Tsao Wang .
Dans chaque foyer, une image qui représente le dieu de foyer et sa femme.

A chaque début d'année le dieu de foyer fait son rapport à l'Empereur de Jade sur chaque famille et selon ce rapport la famille a une bonne ou une mauvaise chance pour l'année qui arrive.
Alors, à la nouvelle année, afin d'amadouer le dieu du foyer qui va de présenter le rapport à l'Empereur de Jade, on place des sucreries (tang kwa) dans sa bouche, on brûle du papier monnaie, sans oublier de lancer quelques pétards pour il fasse un bon voyage.

La femme de Tsao Wang enregistre tous mots qui sont dits et toutes les actions qui sont faites par chaque membre de la famille.

Tu-Ti sont des dieux mineurs locaux des villes, des villages et même des rues et des habitations.

Ils ne sont pas les dieux les plus importants dans l'arrangement divin, mais ils sont tout à fait populaires.

D'habitude dépeints comme des vieillards respectables et bons, ils s'occupent que les domaines placés sous leur protection soient bien gérés .

Xi Wang Mu, ou HsiWang Mu, est une divinité décrite dans les anciens textes chinois comme étant un monstre à visage humain, à dents de tigre et à queue de léopard. A la tête des démons de la peste, elle était la déesse des épidémies.

Ce n'est qu'au 1er siècle apr. J.-C. qu'elle gagna ses lettres de noblesse. Désormais connue sous le nom de " Reine-mère de l'Ouest ", elle régnait sur le paradis occidental des immortels dans les monts Kunlun, où elle était servie par les "filles de jade" et des oiseaux à trois pattes.
Xi Wang Mu est représentée sous les traits d'une belle femme vêtue d'habits royaux et voyageant parfois sur le dos d'une grue. Elle habite un immense palais de jade. Au sein des immortels, les hommes vivent dans l'aile droite du palais, et les femmes dans l'aile gauche.
Dans son jardin, Xi Wang Mu cultive les pêches de l'immortalité, qui libèrent de la mort tous ceux qui en mangent. Toutefois, l'arbre ne donne des fruits qu'une fois tous les 3 000 ans. Lorsque .les pêches sont mûres, Xi Wang Mu invite les immortels à un festin au cours duquel ils dégustent les fruits merveilleux.

On raconte que Xi Wang Mu avait offert une pêche de l'immortalité à plusieurs anciens monarques chinois. Dans le mythe de l'archer divin Yi et de son épouse Zhang E, Yi reçoit l'élixir d'immortalité des mains de la " Reine-mère de l'Ouest ", mais Zhang E le boit entièrement, condamnant ainsi son mari à une vie de mortel. Selon certaines versions de la légende de l'immortel Li Tieguai, ce serait la " Reine-mère de l'Ouest" qui lui aurait enseigné le secret de l'immortalité.
Dans la mythologie populaire, Xi Wang Mu est assimilée à Wang Wu Niangniang, l'épouse de 1' Auguste de Jade " Yu Huang. Une fois par an, elle rencontre son époux, Dong Wang Gong, résidant dans l'Est. Cette rencontre symbolise l'union du Yin et du Yang.

Il fait parti des "Huit Immortels" les Ba Xian, ou Pa Hsien qui ne sont pas des dieux mais des personnages légendaires qui ont le droit de participer au banquet de Dame Wang à force de pratiquer le Tao.
Cao Guojiu (ou Ts'Ao Kuo Chiu ou T'sao Kouo-kieou) était le frère de l'impératrice Cao de la dynastie des Song. Il vécut au Xe siècle après J.-C.
Selon les différents récits, il se serait lassé de la vie de la cour, ou aurait été submergé  par la honte en apprenant que son frère était un meurtrier. Il disparut dans les montagnes à la recherche du Tao (la Voie).

Zhang Guolo

Devant franchir une rivière, Cao essaya d'obliger le passeur à le faire traverser gratuitement en lui montrant la table d'or qui autorisait l'accès à la cour impériale. Le passeur ne se laissa pas influencer; de honte, Cao jeta son titre de créance à l'eau. Le passeur se révéla alors être Lu Dongbin déguisé. Ce dernier prit Cao comme disciple pour lui enseigner le Tao.

Selon une autre version assez semblable du mythe, l'empereur donna à Cao un médaillon en or qui permettait à. son possesseur de franchir tous les obstacles. Lorsque Cao montra la médaille au passeur, un prêtre lui demanda pourquoi il jugeait nécessaire d'utiliser de telles méthodes de persuasion. Honteux, Cao jeta le médaillon dans la rivière. Le prêtre se révéla alors être Lu Dongbin, qui promit à Cao de l'aider à atteindre l'immortalité.

Il fait parti des "Huit Immortels" les Ba Xian, ou Pa Hsien qui ne sont pas des dieux mais des personnages légendaires qui ont le droit de participer au banquet de Dame Wang à force de pratiquer le Tao.

 

Zhang Guolo

Han Xiangzi est traditionnellement représenté portant une pêche, une flûte ou un bouquet de fleurs.

Han Xiangzi ou Han Hsiang-Tzu un savant qui a voulu étudier la magie plutôt que se préparer à la fonction publique. Quand son oncle réprimanda pour l'étude de la magie, Han Xiangzi fabriqua deux fleurs dont les pétales étaient ornés de poésies.

Han Xiangzi était, dit-on, le neveu d'un philosophe de la dynastie Tang. Il devint le disciple de Lu Dongbin, qui le conduisit au paradis et lui montra l'arbre qui produit les pêches de la vie éternelle. En grimpant dans l'arbre, Han glissa et fit une mauvaise chute. Il atteignit l'immortalité juste avant de toucher le sol.
Réputé pour son mauvais caractère, Han Xiangzi avait des pouvoirs surnaturels. Un jour, il fit fleurir des pivoines en plein hiver. Une prophétie était inscrite sur les pétales. Sur le moment, les mots semblèrent abscons, mais ils se révélèrent plein de sens par la suite.

 

Elle fait parti des "Huit Immortels" les Ba Xian, ou Pa Hsien qui ne sont pas des dieux mais des personnages légendaires qui ont le droit de participer au banquet de Dame Wang à force de pratiquer le Tao.

 

He Xiangu

He Xiangu ou Ho Hsien-Ku, "Jeune fille Immortelle ", est une jeune fille cantonaise qui rêva qu'elle pourrait devenir immortelle en broyant puis en mangeant une pierre de nacre (ou de mica?).

Après avoir avalé la poudre, He Xiangu devint aussi légère qu'une plume et découvrit qu'elle pouvait voler par-dessus les montagnes pour cueillir des fruits et des baies dans les arbres.

Un jour  l'empereur la convoqua à la cour mais elle devint immortelle et disparut. Elle apparaît seulement aux hommes de grande vertu.



Elle est généralement représentée tenante une pêche ou une fleur de lotus.

Il ya très longtemps bien après que le ciel et la terre eussent été séparée, vivait un géant qui s'appelait Kuafu. Il avait taille gigantesque et il marchait si vite qu'il semblait avoir des ailes.

Il se peut qu'autrefois le Soleil avançât plus vite qu'aujourd'hui. A l'époque, on avait toujours l'impression que les journées étaient trop courtes. Chaque jour, on n'avait pas encore trouvé le temps de se mettre à l'ouvrage que la nuit était déjà tombée. Comme en ce temps-là il n'existait pas de lampe, on peut imaginer combien les hommes étaient incommodés par ces nuits froides, obscures et interminables.

Aussi tout le monde se plaignait-il du Soleil. Un jour, Kuafu se mit en colère et alla voir le Soleil.Orgueilleux, le Soleil ne daigna même pas lui répondre. Il continua à filer rapidement vers l'Ouest. Furieux, Kuafu se mit à sa poursuite en brandissant son bâton.

L'étrange boule de feu roulait toujours vers l'ouest et Kuafu la poursuivait à toute vitesse à travers les plaines. Lieu après lieu, il s'en approchait. Mais plus il s'en approchait, plus il avait chaud. Il était en nage et les gouttes de sueur voltigeaient autour de lui. N'en pouvant plus, il déchira sa tunique, découvrant ainsi sa forte et rouge poitrine. Luttant contre la chaleur, il courait et courait toujours.

Kuafu transpirait tellement qu'il lui semblait qu'il allait mourir de soif. Il avait la gorge horriblement sèche. Quelques lieux encore et il aurait rejoint le Soleil, mais il n'y parvint pas à cause de la soif.

Il dû s'arrêter et aller à la hâte se désaltérer dans le Huanghe. D'un seul trait, il absorba les eaux du fleuve. Cependant, il avait encore très soif. Il se précipita vers la rivière Wei, mais elle ne suffit pas non plus à étancher sa soif. Il prit le parti d'aller vider un lac du nord. Hélas, trop assoiffé, il ne put l'atteindre et mourut à mi-chemin.

Son bâton, tombé à terre, se transforma en une forêt de pêchers touffue. Chaque année, les arbres de cette forêt produisent en abondance des fruits désaltérant les hommes qui prennent le frais sous le vaste ombrage. C'est pourquoi le souvenir de Kuafu est resté dans le souvenir des hommes.

Il (ou elle) fait parti des "Huit Immortels" les Ba Xian, ou Pa Hsien qui ne sont pas des dieux mais des personnages légendaires qui ont le droit de participer au banquet de Dame Wang à force de pratiquer le Tao.

Lan Caihe était une jeune femme, ou peut-être un homme efféminé. qui jouait de la flûte et portait un panier chargé avec de fruits et de fleurs.

Lan Caihe

L’été, elle portait un épais manteau, et l'hiver. elle était vêtue d'habits légers. Elle portait une ceinture faite de bois noir et une seule botte. Sa famille connaissait les herbes médicinales et elle apprit aussi à les reconnaître.

Une fois, Lan Caihe rencontra un clochard vêtu de haillons et au corps couvert de furoncles. La jeune fille prit soin du malheureux, qui se révéla être Li Tieguai déguisé. En remerciement de sa gentille, Li Tieguai accorda l'immortalité à la jeune fille. Lan Caihe parcourut alors le pays en chantant et en encourageant ceux qu'elle rencontrait à chercher la Voie taoïste.
Un jour, elle déposa son manteau, sa botte et sa ceinture, et monta au ciel sur le dos d'une grue.


Elle est souvent représentée portant un panier de fruits ou de fleurs.

Les Ba Xian, ou Pa Hsien ou Pa-sien , les "Huit Immortels", figurent parmi les personnages importants de la mythologie taoïste chinoise. Symboles de la chance, ce ne sont pas des dieux, bien qu'ils soient souvent considérés comme tels. Simples mortels à l'origine, les Ba Xian ont atteint l'immortalité grâce à la pratique du Tao, la " Voie ".
Leurs travaux extraordinaires et leurs vies courageuses, ont été récompensés par la Reine Mère Wang qui leur a donné à manger les pêches de vie éternelle.

Les huit personnages n'ont rien en commun on pourrait même dire qu'ils constituent le type même du anti héros mais ils forment un groupe presque inséparable.

 

  • Cao Guojiu representé en habits de cour et tenant à la main des tablettes.
  • Han Xiangzi représenté avec une flûte, patron des musiciens.
  • He Xiangu représentée tenant une fleur de lotus à la main.
  • Lan Caihe est représenté vêtu d'une robe bleue et d'une seule chaussure et portant un panier de fleurs.
  • Li Tieguai ( Li à la canne en fer), Représenté avec un bâton et une calebasse contenant de l'alcool, souvent ivre.
  • Lü Dongbin representé tenant une épée.
  • Zhang Guolao se déplaçant sur un âne blanc, souvent présenté avec un yugu, instrument de musique à percussion, est le patron des peintres et calligraphes.
  • Zhongli Quan ou Han Zhongli grassouillet, possède un éventail lui servant à ranimer les âmes des morts.

Les légendes concernant les Ba Xian ont d'abord circulaient de façon orale puis les premiers récits décrivant leurs parcours vers l'immortalité ont été écrits sous la dynastie Tang et ce n'est qu'au XVIIe siècle avec l'écrivain mal connu, Wu Yuantai, sous la dynastie de Ming que les huit personnages ont été clairement identifié dans son livre "Pérégrination vers l'Est" qui est un pendant taoïste aux "Pérégrinations vers l'Ouest" de Wu Cheng'en.

PEREGRINATION VERS L'EST [1993]
[trad. du chinois par Nadine Perront Collection Connaissance de l'Orient, série chinoise, Gallimard ISBN 2070733874]
Les personnages principaux en sont les Huit Immortels, figures emblématiques des banquets et de l'ivresse, dont les trognes hilares, connues et aimées de tous, ornent en Chine d'innombrables objets de la vie quotidienne.
Ces personnages drolatiques et variés (le vieillard, le militaire, le lettré, l'infirme, etc.), devenus dès les Song sujets de prédilection des peintres et des conteurs, ont supplanté dans le cœur des Chinois tous les autres « immortels » du panthéon des taoïstes, et inspiré un nombre incalculable de légendes, d'historiettes, de pièces d'opéra et de locutions proverbiales. On trouvera le récit savoureux de leurs aventures fort mouvementées et la relation de leur ascension spirituelle, mais aussi, sous une forme éminemment attrayante et distrayante, une mine de renseignements sur les pratiques du taoïsme populaire.
(4 ième de Couv.)

Pan Chin-Lien, une des femmes les plus controversées dans le théâtre chinois, a été historiquement reconnu comme adultère et meurtriere de sang froid.
Elle tomba amoureuse de son beau-frère grand tueur de tigre et héros célèbre de la mythologie chinoise, Wu Song;

Suite à un adultère commis avec un play-boy local, Ximen Qing les deux amants assassinèrent le mari. Comme veuve les moeurs de l'époque la trouvèrent beaucoup trop libérale de ses faveurs.
Son beau-père la tua.
Après sa mort elle fut honorée et elle devint finalement la déesse des hétaïres.
Cette histoire a manifestement beaucoup de succés puisque on la trouve dès le XIV ° siècle dans des récits.
Le théatre traditionnel chinois a repris ce thème.

Yeng-Weng-Yeh est le grand des seigneurs des Morts. Yeng-Wang-Yeh juge toutes les âmes qui sont nouvellement arrivées sur la terre des morts et décide s'il faut les envoyer à une cour spéciale pour effectuer leur punition ou les remettre sur la Roue de la Transmigration.
Zhang E ou Chang E était l'épouse du divin archer Yi. Le couple avait été condamné par le seigneur du cile, Taiyang Dijun à aller vivre sur la Terre comme de simples mortels car il leur reprochait d'avoir tué neufs de ses dix fils, les soleils.
Zhang E était très en colère car elle se sentait responsable des actes de Yi aussi persuada t elle son époux d'obtenir l'élixir d'immortalité auprès de Xi Wang Mu, qui habitait les monts Kunlun. La légende offre plusieurs variantes.
Selon une version, la Déesse-mère eut pitié de Yi et lui donna suffisamment d'élixir pour permettre à deux personnes de vivre très longtemps, mais juste assez pour rendre une seule personne immortelle.
Aussitôt Yi rentré à la maison avec l'élixir Zhang E se mit à caresser l'idée de bien boire tout le breuvage. Craignant la colère des dieux au cas où elle abandonnerait son mari, elle partit consulter un astrologue. Ce dernier lui suggéra de s'exiler sur la lune, où elle serait libérée de toute accusation de la part des dieux et des difficultés d'une vie de mortelle.
Il promit à Zhang E qu'elle y subirait une transformation. Convaincue par les affirmations de l'astrologue, Zhang E vola l'élixir d'immortalité et l'avala. Elle se mit à flotter vers la lune. Lorsqu'elle essaya de parler, elle ne fut capable d'émettre qu'un coassement: elle s'était transformée en crapaud.
Sur la lune, Zhang E avait pour compagnons un lièvre et un vieil homme qui essayait sans relâche d'abattre un arbre.
Selon une version du mythe, Zhang E recouvra son apparence humaine et vécut le reste de ses jours dans un palais, sur la lune. Souvent représentée vêtue d'habits royaux et portant le disque lunaire dans sa main droite, elle est considérée comme un symbole du Yin, le principe féminin.

Il fait parti des "Huit Immortels" les Ba Xian, ou Pa Hsien qui ne sont pas des dieux mais des personnages légendaires qui ont le droit de participer au banquet de Dame Wang à force de pratiquer le Tao.
Zhang Guolo ou Chang Kuo-lao ou Tchang Kouo-lao est un ermite âgé aux dons miraculeux. Zhang possédait un âne qui pouvait voyager à une vitesse incroyable. C'est la personnification de la vapeur primordiale qui est la source de toute vie. Il vécut à l'époque de l'impératrice Wu de la dynastie des Tang, au VIIIe siècle apr. J.-C.

Son âne blanc pouvait parcourir des milliers de lieues chaque jour, et lorsqu'il n'était pas utilisé, il pouvait être plié et rangé dans un sac; pour le ramener à la vie, Zhang n'avait qu'à l'asperger d'eau.

Intrigué par les pouvoirs de Zhang, l'empereur demanda à un maître taoïste de lui révéler sa véritable identité. Le maître répondit à l'empereur qu'il ne pouvait pas répondre à sa question, car s'il le faisait, il mourrait instantanément. Il finit par accepter de répondre, à condition que l'empereur lui promît d'aller ensuite voir Zhang pieds et tête nus et de l'implorer de pardonner le maître pour sa trahison. Ayant reçu la promesse de l'empereur, le maître lui confia que Zhang était une incarnation de la vapeur primordiale qui existait au commencement des temps.

Le maître mourut sur le champ, mais lorsque l'empereur demanda à Zhang de le pardonner, il fut ramené à la vie.

Zhang Guolo

Il est représenté chevauchant un ane blanc monté en sens inverse de la marche.

Il fait parti des "huit Immortels" les Ba Xian, ou Pa Hsien.

Li Tieguai

C'est Li Tieguai qui aurait enseigné la doctrine taoïste à Zhong-li Quan. Selon une tradition, Zhong-li Quan trouva un jour la marche à suivre pour devenir immortel. Après avoir suivi les indications, Zhong-li Quan disparut vers les cieux sur un nuage. Une autre légende affirme que durant une famine, Zhong-li Quan produisit miraculeusement des pièces d'argent et les distribua aux pauvres, ce qui leur permit de survivre.
Une fois immortel, il devint un messager du ciel.

Gros et chauve, Zhong-li Quan arborait une longue barbe. Il était souvent représenté avec un éventail de plumes ou de feuilles de palmier.

Ti-Tsang Wang est le Dieu de la pitié.
En errant dans les cavernes de l'Enfer, une âme perdue pourrait rencontrer un moine souriant dont le chemin est illuminé par une perle brillante et dont le bâton est décoré des anneaux de métal qui tintent comme des clochettes. C'est Wang Ti-Tsang.

Il y a longtemps, Ti-Tsang Wang a renoncé au Nirvana afin qu'il puisse aller fouiller les régions sombres de l'Enfer pour sauver des âmes en détresse. Et il fera tout qu'il peut pour aider l'âme às'échapper des enfers et mettre ainsi la fin à au cycle éternel des morts et des renaissances.

A l'origine, c'était un prêtre de Brahma mais il se convertit au Bouddhisme et il est devenu Bouddha avec une autorité spéciale sur les âmes des morts.

C'est un Bodhisattva très connu sous le nom sanskrit de Ksitigarbha parmi la population bouddhiste de Chine et du Japon.